Si les emplois non pourvus s’élèvent aujourd’hui à presque 50.000, la situation pourrait fortement s’aggraver, « jusqu’à atteindre les 100.000 postes dans les 5 ans à venir » , estime Jean-Marc Rivéra, délégué général de l’OTRE, au Figaro.
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En 2019, les conducteurs routiers faisaient partie des 30 métiers les plus en tension d’après un rapport de la Dares. La crise du Covid a « logiquement éteint » le problème qui refait surface aujourd’hui avec plus d’ampleur que jamais. La pénurie de main d’œuvre serait intimement liée à l’idée du métier dans l’imaginaire collectif. « L’image du camion qui pue et accidentogène est aux antipodes de la réalité», affirme Jean-Marc Rivéra. «Les camions sont aujourd’hui très connectés, ils disposent de nombreux éléments de sécurité, et les normes énergétiques sont en train d’évoluer.»
Il y aurait donc un travail de fond à faire sur l’apparence du métier : l’image d’un routier partant des semaines sur les routes n’est plus d’actualité, «Les déplacements peuvent se limiter à la région, avec retour au domicile chaque soir», confirme Jean-Marc Rivéra.